1. La phase d’alarme : la personne reçoit un ou plusieurs stimulus, elle va évaluer la situation ainsi que ses propres capacités et de ces différents moyens de s’adapter. = la respiration et le pouls vont s’accélérer, possibilité de transpiration
= l’organisme se met instinctivement en mobilisation générale avec des réactions contrôlées et régulées par le système nerveux orthosympathique et les glandes endocrines tel que l’hypothalamus
= le corps est ainsi mis en état de vigilance
= il y a donc sécrétion d’adrénaline qui va préparer l’organisme à l’action et la sécrétion de noradrénaline qui va stimuler les sens et la concentration
= la réaction physique se poursuit avec les poumons, la gorge, les narines qui s’ouvrent pour laisser passer plus d’air, l’augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque, le sang qui est dirigé vers les organes vitaux.

2. La phase d’adaptation
se produit quelques minutes après la phase d’alerte.
= l’organisme va agir comme si sa survie était menacée
= stimulation de l’hypothalamus, qui va lui même stimuler l’hypophyse qui elle va stimuler les glandes surrénales afin qu’elles libèrent du cortisol (augmente le taux de sucre pour donner de l’énergie ainsi que le taux de sodium et de potassium pour alimenter la fonction neuromusculaire et cardiaque) et de l’aldostérone
= libération d’autres hormones : tels que la dopamine (qui joue un rôle dans l’action), la sérotonine (qui est l’hormone du bien-être et de la régulation de l’humeur et de l’émotivité).

→ Il y a différentes stratégies mise en place en fonction de chacun :
– stratégies “actives” : résolution du problème : éliminer/réduire la source de stress en modifiant la situation
– stratégies “passives” : centrées sur la part émotionnelle et qui correspondent aux efforts faits par la personne pour réduire/éliminer les émotions que la situation stressante engendre (ruminations, colères, etc…)
→ Ces différentes stratégies amènent à des actions efficaces (retour à l’état normal) ou inefficaces (retour à la phase d’adaptation = cercle vicieux ou encore l’absence d’action (on parle alors d’inhibition d’action).

3. La phase d’épuisement
une fois l’événement passé → Si la réaction, la solution a permis de faire face au stress : équilibre hormonal rétabli, l’organisme revient à son équilibre initial = sensation de fatigue, de faim = mécanisme non toxique → Si l’action, la solution ne permet pas de résoudre le problème ou si la situation dure trop longtemps : l’organisme va s’épuiser = peut engendrer de l’anxiété, de la dépression un burn-out, des maladies (il y a souvent des signes de déséquilibre digestif, de sommeil, eczéma, irritabilités, etc…)
= le taux de sucre, de sérétonine, de dopamine, de magnésium et de zinc va baisser = système immunitaire affaibli